Archives de catégorie : Conférences

Les deux fils d’Abraham

« Abraham », signifiant le père de la nation en hébreu, il  était d’origine sémite. Il naquit dans la ville d’Our, en Mésopotamie, Irak. Il obéit à l’appel du Divin :

« Va-t’en de ton pays, de ta patrie, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand ». (Genèse 12 :1-2)

Abraham quitta la ville d’Harran avec sa femme « Sarah » signifiant princesse en hébreu et son clan. Ils s’installèrent à Canaan, ancienne terre de la Palestine. Mais quand la famine frappa le pays, Abraham se mit en route pour la terre fertile de l’Egypte. En arrivant, les courtisans annoncèrent au Pharaon l’arrivée parmi eux d’une belle femme. Pharaon l’emmena dans son palais. Il offrit à Abraham des cadeaux généreux et accorda à Sarah une belle et jeune servante égyptienne, « Agar » signifiant immigrante en arabe. Or, Sarah était stérile. Dès leur retour à Canaan, sains et saufs, elle conseilla à son mari de prendre sa servante Agar l’Egyptienne comme seconde épouse afin de lui donner un fils. Quelques temps après, Agar fut fécondée, et sa maîtresse ne compta plus à ses yeux. Sarah commença à la maltraiter au point qu’Agar finit par s’enfuir dans le désert.
L’Archange Gabriel « voir Khalil Gibran » apparut. Il la consola et lui demanda de retourner auprès de sa maîtresse et de lui annoncer la bonne nouvelle :

« Tu es enceinte et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom d’Ismaël  ‘ l’écôte de Dieu en arabe et Simon en hébreu.’
car Dieu a entendu ta détresse » (Genèse : 16 :11.)

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Conférence sur Khalil Gibran

Bonjour, je vous souhaite un bon après-midi. Je vais commencer ma conférence en vous faisant écouter une poésie de Khalil Gibran, chantée par la diva libanaise, FeyrouzDonne-moi  le Nay :

Fairouz فيروز: أعطني الناي وغني par daou007

  • Le Nay: flûte de roseau en Orient.
  • Fayrouz: prénom signifiant perle, d’origine persane.

« Donne-moi le Nay et chante.
Le chant est le secret de l’éternité,
Et les plaintes du Nay demeurent
Après la fin de l’existence.
As-tu comme moi
Préféré pour demeure
La forêt aux châteaux
Pour suivre les ruisseaux
Et grimper sur les rochers ?
T’es-tu baigné dans le parfum
Et séché dans la lumière ?
T’es-tu enivré de l’aube
Dans des coupes remplies d’éther ?
T’es-tu, comme moi,
Assis au crépuscule,
Parmi les ceps de vigne,
Et les grappes suspendues
Comme des lustres d’or ?
T’es-tu, la nuit,
Couché dans l’herbe,
Prenant le ciel pour couverture,
Renonçant à l’avenir,
Oubliant le passé ?
Donne-moi le Nay et chante.
Oublie misères et remèdes
Car les hommes sont
Des lignes écrites,
Mais avec de l’eau ».

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